GÉTREAU, FLORENCE, NICOLAS SARRE, LES TROIS MÉLODIES POUR LE VIOLONCELLE AVEC ACCOMPAGNEMENT D’ORGUE EXPRESSIF DÉDIÉES AU MARQUIS DE CORBERON PAR ALEXANDRE-PIERRE-FRANÇOIS BOËLY, MUSURGIA, 20/2-4 (2013).

Auteur:
Gétreau, Florence
Titre:
Nicolas Sarre, Les Trois mélodies pour le violoncelle avec accompagnement d’orgue expressif dédiées au Marquis de Corberon par Alexandre-Pierre-François Boëly
Pagination:
p. 79-107
Résumé français:
Nous avons retrouvé le manuscrit autographe et inédit de ces Trois mélodies pour le violoncelle avec accompagnement d’orgue expressif dédiées au Marquis de Corberon dans le matériel d’orchestre de la Société de Musique d’Autrefois (musée de la Musique). Nicolas Sarre retrace ici la biographie complète du dédicataire, le marquis Daniel-Jean-Charles Bourrée de Corberon (1780-1868), amateur fort en vue dont le précieux violoncelle de Stradivari est conservé à la Royal Academy of Music. Nous proposons ensuite d’identifier le modèle d’orgue expressif qui fut probablement utilisé par cet amateur durant ces décennies où les instruments expressifs font l’objet de nombreux brevets. Enfin nous montrons comment ces trois mélodies sont des « auto-transcriptions » de trois œuvres antérieures de Boëly écrites pour orgue d’église. Elles trouvent ici une nouvelle vocation dans le contexte d’une musique de salon pleine de sensibilité et de charme.
Résumé anglais:
We discovered the autograph, unpublished manuscript of these Trois mélodies pour le violoncelle avec accompagnement d’orgue expressif dedicated to Marquis de Corberon in the orchestra material of the Society of Ancient Music (Société de Musique d’Autrefois) in the Musée de la Musique. Nicolas Sarre retraces the biography of the dedicatee, Marqui Daniel-Jean-Charles Bourrée de Corberon (1780-1868), well known music lover whose precious Stradivari cello is conserved in the Royal Academy of Music. We then propose an identification of the type of orgue expressif probably played by this amateur during these decades when several patents are deposited about the expressive organs. Finally, we show how these three melodies are “auto-transcriptions” of three predated works by Boëly for church organ. They find here a new vocation in the context of a chamber music full of sensibility and charm.
Appartient au volume: