CASTRO, PARSIVAL, ENTRE LE VISUEL ET LE SONORE : LES TABLATURES DE SALOMONE ROSSI ET LE MIRAGE DE LEUR TRANSCRIPTION, MUSURGIA, 27/4 (2020)

Auteur: Castro, Parsival
Titre: Entre le visuel et le sonore : les tablatures de Salomone Rossi et le mirage de leur transcription
Pagination: p. 73-95
Langue de l’article: Français
Résumé français:
Le premier livre des madrigaux à cinq voix de Salomone Rossi (c.1570-1630) est la première source imprimée contenant des tablatures avec la mention chitarrone. Leur transcription en notation moderne interroge les chercheurs depuis longtemps, à la suite d’un certain nombre de croisements étonnants avec la basse, inexistants dans la version vocale. En effet, malgré toute une série d’hypothèses organologiques visant à rétablir les harmonies, chaque solution proposée occasionne d’autres problèmes ailleurs. Toutes les hypothèses avancées jusqu’à présent se focalisent exclusivement sur les hauteurs de notes ; cependant, elles négligent des aspects de l’interprétation qui ont un fort impact sur le résultat sonore tout en restant invisibles dans la notation moderne. Cet article analyse l’écart entre l’image visuelle donnée par une transcription et le rendu sonore lors de l’interprétation, proposant ainsi une nouvelle approche des tablatures de Rossi.
Résumé anglais:
Although Björk is in many ways a cosmopolitan figure in pop music, what she is known for is not so much her multicultural outlook as her connection to Iceland, reflecting a marked strain of “borealism” – that is, exoticisation – in the international reception of her work. The aim of this article is to investigate the extent to which Björk’s music can be regarded as national music, or in her own words, as “modern Icelandic pop music”. The patriotic album Homogenic (1997), and more specifically the song “Jóga” – conceived as a “sort of National Anthem” – serve as the starting point for this investigation, which examines over the course of her career the Icelandic musical roots that Björk draws on to create her work, the relationship to text and language, as well as the question of timbre and sound space as evocative of Icelandic nature. These aspects combine throughout Björk’s albums, resulting in a music in which the question of place is fundamentally linked to a dimension of national identity.
Appartient au volume: 27/4 (2020)