VÄISÄLÄ, OLLI, THE COORDINATION OF TONAL, MODAL AND ‘MODERNISTIC’ ELEMENTS IN IL TEMPO LARGO FROM SIBELIUS’ FOURTH SYMPHONY: A SCHENKERIAN VIEW, MUSURGIA, 15/1-3 (2008).
Auteur:
Väisälä, Olli
Titre:
The coordination of tonal, modal and ‘modernistic’ elements in Il tempo largo from Sibelius’ Fourth Symphony: A Schenkerian view
Pagination:
141-157
Résumé français:
Cette étude soutient que la progression d’ensemble d’Il tempo largo comprend un arrière-plan tonal archétypal, la structure fondamentale depuis figure im4 en do dièse mineur, tandis que des caractères modaux et « modernistes » émergent localement de cet arrière-plan. Au début, le « modernisme » est le résultat de transformations chromatiques complexes d’un modèle tonal, une cadence auxiliaire sur la majeur. Les épisodes modaux comportent la suppression de tensions tonales, d’abord temporairement par la réinterprétation ingénieuse du V7 qui supporte le figure im5 de la ligne fondamentale, puis définitivement pour marquer le figure im6 conclusif. La signification expressive des éléments modaux et « modernistes » est discutée, pour montrer comment cette signification est mise en lumière, plutôt que voilée par l’arrière-plan tonal. Enfin, le premier mouvement de la Sixième symphonie est discuté brièvement pour démontrer que la modalité peut être opérationnelle dans la musique de Sibelius même en l’absence d’un arrière-plan tonal.
Résumé anglais:
This study argues that the overall progression in Il tempo largo embodies an archetypal tonal background, the figure im1 -Ursatz in C-sharp minor (Ex. 6), whereas modal and “modernistic” features emerge locally within this background. At the opening, “modernism” results from a complex chromatic transformation of a tonal model, an auxiliary cadence to A major (Ex. 2). The modal episodes involve the cancellation of tonal tensions, first temporarily through the ingenious reinterpretation of the V7 that supports Urlinie figure im2, and then permanently to mark the closing figure im3 (Ex. 4). The expressive significance of the modal and “modernistic” elements is discussed, observing how such significance is highlighted rather than impaired by the tonal background. Finally, the first movement of the Sixth Symphony is briefly discussed to demonstrate that modality may operate in Sibelius’s music even without a tonal background.
Appartient au volume: